Robuste

Aussi résistant que le bois

On pense souvent que l’acier est le matériau le plus solide. Pourtant, le bois présente le meilleur rapport résistance/poids. A la fois léger et extrêmement résistant, le bois convient à d’innombrables applications. Et grâce aux technologies modernes, il supporte plus que jamais les éléments naturels. Plus rien n’est impossible. Pour preuve, les impressionnants gratte-ciel en bois comme HAUT à Amsterdam ou The Treet à Bergen. Et que dire du Metropol Parasol à Séville ? C’est cela, la résistance du bois.

Protection 2.0 grâce à la technologie

Le bois est un matériau qui, à l’état naturel, oppose déjà une certaine résistance aux attaques et maladies. Mais les technologies modernes permettent d’encore mieux le protéger. Les mesures préventives, les insecticides et fongicides, et les traitements conservateurs prolongent la durée de vie du bois. Parmi les diverses techniques, citons les procédés de modification chimique et (hydro-)thermique, qui augmentent la durabilité du matériau, stabilisent les tendances au rétrécissement et au gonflement, et améliorent la résistance aux attaques. Grâce à ces technologies, le bois est mieux armé contre les insectes, les tempêtes, l’air marin et les averses. Bref : le bois, c’est (plus que jamais) du solide !

Le nouveau béton

Si le bois était autrefois notre principal allié pour la construction, il passa à l’arrière-plan avec l’essor des autres matériaux. Heureusement, le bois opère un retour en force grâce à l’utilisation de nouvelles technologies et à la reconnaissance de ses nombreux avantages environnementaux. Il existe aujourd’hui diverses méthodes innovantes de construction en bois, qui font de cette matière première robuste et durable l’alternative idéale au béton, à la brique et à l’acier. L’ossature bois, par exemple, est une méthode de construction flexible, légère et sèche. Un immeuble en bois ne pèse qu’un tiers du poids des bâtiments traditionnels.

Une autre méthode de construction innovante est celle du Cross Laminated Timber (CLT ou bois lamellé croisé). Les éléments CLT se composent de plusieurs couches de bois, croisées perpendiculairement et collées entre elles. Résultat : un produit qui, grâce à sa plus grande résistance, sa meilleure stabilité et sa rigidité en tous sens, est comparable au béton armé. Le CLT est parfois surnommé le « nouveau béton », car il entre aujourd’hui dans la construction de gratte-ciel édifiés uniquement en bois ou selon un système hybride bois/béton.

Le bois dans l’UE

Les constructions architecturales en bois sont évidemment soumises à la réglementation européenne. Celle-ci s’applique au projet de construction, aux calculs et à la classe de résistance du bois utilisé.

Au sein de l’UE, et donc aussi en Belgique, les règles de conception et de calcul sont définies dans la norme NBN-EN 1995 1-1 Eurocode 5.
Les classes de résistance européennes pour le bois utilisé en construction figurent dans la norme NBN-EN 338 pour le bois scié et dans la norme NBN-EN 14080 pour le bois collé.

Pour le bois scié et lamellé (collé), les classes de résistance énoncent plusieurs propriétés en la matière. Il s’agit notamment de la résistance à la flexion, à la traction, au cisaillement, au fendage et à la compression, de la masse volumique, de la dureté et du module d’élasticité. Des facteurs comme le climat et la durée de charge sont également pris en compte. Les normes déterminent ainsi les performances et les exigences auxquelles doivent satisfaire les composantes en bois des constructions bois.

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